J'ai découvert la Kodachrome dans les années 70 chez mon grand-père. Il disposait d'une confortable
retraite après une vie de cheminot qui a commencé au plus bas de
l'échelle et a fini au poste de chef de gare sur Marseille. Avec les moyens de s'équiper en haut de gamme, il s'était
acheté depuis quelques années déjà un Voigtländer Bessamatic CS, tous les objectifs Voigtländer dédiés et
faisait presque exclusivement de la diapositive Kodachrome. De temps à
autre, lors des réunions familiales, l'écran blanc trônait dans la pièce
principale de la maison et une projection de photos de voyage ou de
famille s'organisait après les desserts et les digestifs...
J'ai
gardé en mémoire ces séances où chacun allait de son commentaire sur
les photos projetées. Souvenirs de moments de convivialité unique que je
ne retrouverai plus tard que rarement et chaque fois lors... de
projections de diapos ! Rien ne me prédestinait à faire des
photographies mais j'ai commencé à m'intéresser à la photo en même temps
que ma passion pour l'aviation grandissait. J'eus mon premier Reflex
(un Konica) dans les années 80 et après quelques négatifs, je passai
assez vite à la diapositive Kodachrome qui était le standard dans la
photographie d'avions. Puis tout s'est accéléré. De plus en plus de
visites sur des terrains d'aviations, dans des meetings puis des
rencontres avec d'autres passionnés d'aviation, les spotters, les
échanges de diapos pour améliorer nos collections de photos d'avions
et... la découverte d'autres marques de diapositives. C'est en comparant
les rendus des Fujichrome, des Agfachrome, des Kodak Ektachrome avec
ceux des Kodachrome que j'ai commencé à comprendre pourquoi la
Kodachrome était "le standard" : un meilleur rendu des couleurs : plus
fidèles, moins saturées, une superbe restitution des rouges et des
grains très fins, surtout pour la 25 ASA.
à suivre...
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